Lors d’une sortie d’un groupe du gymnase de Burier cet hiver, un élève de cet établissement a remis aux gardiens un poème que les lieux lui ont inspiré. Le voici . Et un grand bravo à lui pour ces lignes. Merci à lui.
La montagne
(dédicacé au Refuge de Solacyre)
Les montagnes sont là, telles des vagues immobiles
Arrêtées à jamais dans un silence blanc
Vêtues d’un manteau froid, sous un astre subtil
Elles dorment paisiblement dans un sommeil lent
Celles-ci étaient là bien avant ma venue
Et seront toujours là après ma triste mort
Cette éternité depuis longtemps convenue
Telle que le temps ne saurait prédire leur sort
Mais un réveil violent peut vite arriver
A travers l’orage c’est sa colère qui gronde
Tout entraînant dans une infernale ronde
Mais rapidement elle arrive à se calmer
Rentrant dans leur sommeil sans rêve et sans violence
Tel un jeune artiste qui a fini sa danse
Maxime Thorez, élève du Gymnase de Burier, hiver 2017